lundi 28 mars 2011

17 mars 2011

Donc... nous voilà seules, toi, petite voix apeurée qui résonne sans cesse dans ma tête, et moi. Quasi aucun rempart pour nous subtiliser à la vue l'une de l'autre; et ces larmes qui m'inondent...
Tu tournes et te retournes sans répit dans la prison de ma boîte crânienne, petite prison exigüe de métal gris. Froid. Rouillée.
J'aimerais tant faire enfin la paix avec toi, mais tu es folle.
Tu es ma souffrance anonyme et sans visage.
Tu es celle que l'on ne nomme pas.
Tu es celle qui, à chaque tour de piste, m'amenuise un peu plus.
J'aimerais t'apaiser.
T'endormir.
Te bercer afin que tu prennes relâche.
Que tu reposes en paix.
Que ta voix cesse.
Que la mienne s'élève.
Alors, peut-être, pourrais-je dire, humblement, et tremblante devant l'inconnu
Et la lumière fût.

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