lundi 4 avril 2011

Force m'est d'admettre que ce blog ne m'inspire plus.
Que Whakya dort profondément, assoupie sur son rouet, pour la énième fois, sortilège apaisant.
Recommencer ailleurs?
Je ne retrouve plus l'énergie et la raillerie qui m'animaient avant lorsque j'écrivais ici...
J'ai perdu la voix qui m'allumait et me faisait rire.
Pourtant, j'ai encore mille et une niaiserie à écrire...
Mille histoires à raconter...
Que faire?!

lundi 28 mars 2011

17 mars 2011

Donc... nous voilà seules, toi, petite voix apeurée qui résonne sans cesse dans ma tête, et moi. Quasi aucun rempart pour nous subtiliser à la vue l'une de l'autre; et ces larmes qui m'inondent...
Tu tournes et te retournes sans répit dans la prison de ma boîte crânienne, petite prison exigüe de métal gris. Froid. Rouillée.
J'aimerais tant faire enfin la paix avec toi, mais tu es folle.
Tu es ma souffrance anonyme et sans visage.
Tu es celle que l'on ne nomme pas.
Tu es celle qui, à chaque tour de piste, m'amenuise un peu plus.
J'aimerais t'apaiser.
T'endormir.
Te bercer afin que tu prennes relâche.
Que tu reposes en paix.
Que ta voix cesse.
Que la mienne s'élève.
Alors, peut-être, pourrais-je dire, humblement, et tremblante devant l'inconnu
Et la lumière fût.

vendredi 18 février 2011

Ouain bon bien... Faut que je me rende à l'évidence. Je ne peux plus continuer comme ça.
La Princesse se transforme de plus en plus souvent en la Méchante Belle-Mère, signe que je ne vais pas bien. Je suis sur une pente descendante et le seul moyen pour moi de retrouver ma couronne scintillante de mille feux, c'est de prendre un break.
Mes crises de larmes, mes insomnies, mon irritabilité et mon anxiété votent pour ça.
Cet après-midi, direction docteur avant qu'on ne doive m'interner!!

Je commence à être en paix avec mes limites.
Elles sont là pour me protéger...
J'arrête de me battre contre elles.

lundi 14 février 2011

Les borborygmes de mon humeur...

Parce que le blanc de la neige contraste violemment avec le marasme ma tête...
Parce que je me sens sur le neutre, engluée dans un nuage gris, froid et opaque.
Nulle joie, mais nul drame non plus.
Marasme, vous dis-je.
Désirs non comblés, rêves évaporés.

Je suis une Princesse sans royaume.

samedi 4 décembre 2010

Mauvais rêve...

Plus de 16heures se sont écoulées depuis mon réveil, et je suis toujours hantée par ce rêve... psychanalystes s'abstenir...
J'ai rêvé que j'étais ado et que je vivais du rejet.
Beaucoup de rejet.
Je pense que j'étais parfois un garçon. Un américain. À un certain moment, j'étais dans un centre commercial. D'autes jeunes y étaient aussi. Ils me harcelaient, ils voulaient me tuer. J'étais différent mais j'ignorais en quoi.
J'avais peur. C'était terrible. Il y avait tant de haine dans leurs yeux...
Dans ma fuite, j'en ai accroché un qui est tombé de plusieurs étages et est mort.
L'histoire importe peu... Je me souviens surtout du désespoir. De la honte. De la souffrance.
Ensuite, je suis moi, et je me trouve avec mon copain et mon superviseur clinique et ils essaient de m'aider. Je leur explique que je comprends ce qu'ils veulent faire. Que je l'apprécie... mais que s'en est trop. Que je n'ai pas le choix.
Que je me suiciderais.
Et je me suis réveillée en pleurant, l'image de mon copain, désemparé, imprimé à la lisière de mon inconscient.

Alors aujourd'hui, je n'ai pas eu le choix. J'ai pensé à mon travail toute la journée.
À ces hommes plein de détresse qui voient le suicide comme l'unique répit.
J'ai aussi pensé à nos ados. Si vulnérables à l'intimidation.
Et ce soir, je me dis que ce rêve est venu mettre en place certaines choses que j'oublie parfois.
Que je peux faire, et fais - parfois - la différence.
Mais que si mon client a bel et bien commis l'irréparable... je dois continuer et être plus sensible à eux...